Les pages les plus consultées
Tribunes libres des groupes municipaux
Tribunes libres Mars 2024
Groupe Demain Bidart - Bihartean
AMBIGÜE, BIKOITZA,
C’est le qualificatif qui conviendrait le mieux à la politique de Bidart en matière de langue basque : un certain attachement, des intentions, des actions, mais on ne va jamais jusqu‘au bout. Il en est ainsi des actions engagées pour la toponymie. Une première liste de noms de rues a été votée dans l’urgence en décembre, pour transmission aux services de l’état afin de déterminer des adresses officielles, en particulier pour les nouvelles rues. Le manque d’anticipation sur ce sujet complexe va conduire à des adresses ignorant l’orthographe basque normalisée, et parfois absurdes. Il en est ainsi de la future rue du Moulin Atcharria, traduction improbable du cadastre napoléonien « Errota-Atcharria » que le premier bascophone venu, ayant entendu le basque de la maison aurait corrigé instantanément en « Errotatxarria », forme orale de « Errota zaharra », moulin vieux. Le doute n’est pas permis puisqu’il y a également « Errotaberria », moulin neuf. « Atcharria » est un mot qui n’existe tout simplement pas.
Après nous avoir asséné TOKI-TOKI qui sonne si ridicule aux oreilles des bascophones et nous vaut des regards de commisération des euskaldun des communes voisines, nous voilà affublés de quelques toponymes dénués de sens. Deuxième chance au tirage avec les toponymes en basque, soumis à l’académie basque, Euskaltzaindia. L’initiative est bonne, mais le manque de définition de règles conduit à un manque d’homogénéité grammaticale et de sens : pourquoi « Basilur karrika » et « BasilurberriKO karrika » ?
On aurait aussi aimé que les listes de noms mises au vote en conseil municipal soient accompagnées d’un document expliquant les choix, lorsque plusieurs interprétations sont possibles, pour ne pas perdre de vue le fait que l’on ne peut parfois pas trancher avec certitude. « Izena duenak izana du », ce qui a un nom est/ existe. Les noms des lieux, des maisons, des personnes, étroitement liés, racontent l’histoire des populations du Pays Basque, c’est cette trace que l’on risque de perdre avec ces listes arides. Au fait, raton laveur se dit « mapatxe ».
Nous avons néanmoins résolu d’être optimistes, et de voir le verre à moitié plein, puisque la commission toponymie nous été ouverte et qu’il reste encore beaucoup de toponymes à traiter.
Espérons que nous prendrons le temps d’aller écouter les anciens.
Gauza bera hizkuntz politikarentzat : dokumentu ofizial zonbaitzuk euskaraz itzuliak dira, bainan ez da euskaldunik kultur zerbitzuan, ez da proeikturik euskararen erabilera sustengatzeko, nahiz eta ikasleen erdia elebidun eskolan edo ikastolan diren.
Ikastolarentzat berdin da : ikastola diru aldetik eta zerbitzu batzuentzat sustengatua da, bainan egoitzarentzat, proiektua ez da aintzinatzen.
Noiz arte ?
↘ ISABELLE CHARRITTON - DENIS LUTHEREAU
Groupe Bidart de bon sens
AGILITÉ
Face au rouleau compresseur de communication de la majorité, il est instructif de se pencher sur le recensement officiel 2020 de la population, enfin diffusé par l’Insee. Et d’y comparer 2020 à 2009, période d’effet des politiques actuelles. Bidart aura gagné 1107 habitants (critère POP T0, +18%), dont 45 % de plus de 60 ans, mais cela chacun l’aura constaté.
Le nombre de logements diminue puis remonte, car en 2009 on décomptait les mobil-homes des campings comme résidences secondaires ! Quoi qu’on en dise, celles-ci restent au chiffre traditionnel de ~ 30 % des logements, même si on peut constater, dans la vraie vie, que des petits pied-à-terre sont habités à l’année, tandis que des maisons familiales ont été transformées en demeures balnéaires.
Bref, pas de grande surprise, jusqu’à l’examen du critère « LOG T6 », l’ancienneté dans le logement. Alors que dans des communes de la Côte avec la même croissance urbaine, en gros 50 % des habitants étaient déjà dans leur logement 10 ans plus tôt, ce chiffre plonge à 41 % à Bidart.
Comme si, en plus d’accueillir de nouveaux citoyens dans de nouvelles constructions, des habitants étaient partis de chez eux. Voilà peut-être la limite de la politique locale du logement, rigide et visant le seul critère du pourcentage SRU, sur lequel il est facile de communiquer. Mais en oubliant certains Bidartars au passage, remplacés peu à peu par ceux qui ont la chance d’avoir de l’argent ou d’accéder à un logement social.
La majorité proclame que sans elle ce serait pire, il serait intéressant de proposer comment ce pourrait être mieux. Favoriser la division de maisons au lieu de l’interdire, adapter à chaque situation des règles d’accès ou stationnement dogmatiques, libérer du foncier bloqué par la mairie, voilà de quoi loger des Bidartars en « libre », sans dénaturer la commune ni les ficeler à la seule issue des logements aidés.
Avec agilité, et dans le bon sens !
↘ JEANNE DUBOIS, MICHEL LAMARQUE
19 FÉVRIER 2024
NB, boîte à idées
Curieux de déclarer qu’à Bidart on « tremble » à la vue d’un promoteur. Au lieu d’établir un rapport de force, on peut travailler en bonne intelligence : par exemple, au lieu d’une grande surface de bricolage dans un hangar en tôle très 20e siècle, il suffit de le placer en sous-sol pour gagner au dessus une surface de logements sur terrain gratuit ! Sans artificialiser plus de sols. C’est une tendance, bâtir du logement au dessus des magasins. Bonne nouvelle après une série d’arbricides écoles, falaises, source royale), la mairie replante, quitte même à saturer de 400 arbrisseaux une parcelle déjà verte face à Contresta ! Suggestion, planter les abords de l’autoroute permettrait de lutter contre les pollutions visuelle, sonore et chimique …
Tribunes libres Décembre 2023
Groupe Demain Bidart - Bihartean
Participation citoyenne…Oui mais…
…au bout du bout ce sont les élus de la majorité qui décident, après tout il faut bien « trancher » mais la participation, la transparence, voir à minima l’information en amont des décisions définitives manquent cruellement à Bidart.
Certes il y a eu la concertation 360°Uhabia mais quid des arbitrages et choix opérationnels alors que certains travaux sont déjà engagés ? sans nous, sans vous ? On peut citer aussi la révision n°3 du PLU qui, hormis l’enquête publique n’a fait l’objet d’aucune concertation citoyenne ni même de débat et vote en conseil municipale. Pour autant nous continuons d’être force de propositions :
Nos propositions pour le projet des 3 couronnes :
Une Occupation temporaire des maisons achetées par l'EPFL devra être impérativement recherchée par voie de conventionnement encadré en direction des publics précaires, saisonniers, jeunes travailleurs, étudiants boursiers, herbergement d'urgence et d'insertion...
Gouvernance: de la nécessité d'un aménageur public professionnel, augmenter le nbr de réunions publiques participatives, toutes les étapes devront être présentées en commissions des élus et toutes les autorisations d’urbanisme devront faire l'objet de débat et vote en CM
Programmation Equipements: - Pôle santé "autour de la pharmacie" - Salle polyvalente semi ouverte (repli météo manifestations diverses) Utilisation mixte libre type Agora et encadrée sur réservation pour associations locales - peut-être quelques commerces mais fléchés dans le domaine de l'économie social et solidaire (ESS) épicerie sociale…
Programmation Logement: 100% social (70% locatif et maximum 30% accession sociale en Bail réel solidaire). A minima un des projets logts devra être mené dans le cadre de l'Habitat participatif et un autre en intergénérationnel
Urbanisme, Mobilité, Développement Durable: cheminements piéton et vélo exclusivement pas de circulation voiture dans le périmètre hormis l'accès direct depuis la RD 810 pour un futur parking sous-sol mutualisé entre logements et public avec ascenseur pour PMR. Déserte par navette électriques gratuites depuis TOUS les quartiers de la Commune
Création de venelles desservant des bâtiments denses étagés entre R+1 et R+3 avec quelques « respirations ou placettes de rencontres » plantés d’arbres à hautes tiges formant des ilots de fraîcheur avec fontaine
Architecture Habitat : Autoriser les toitures terrasse végétalisées et/ou panneaux solaires, imposer la norme « Bâtiment basse consommation », bio climatique avec un minimum de 50% de matériaux bio sourcés Intégrer la valeur d'usage et anticiper l'habitat évolutif pour les différentes périodes de la vie, des appartements traversant avec espace communs partagés ou tiers lieux
Bonne fin d’année.
Isabelle CHARRITTON - Denis LUTHEREAU
Groupe Bidart de bon sens
Contradictions
Alors que le monde politique, en général, semble multiplier les contradictions, la majorité communale de Bidart les accumule, en particulier sur la politique du logement, pourtant claironnée à tout va.
On déclare une chose, et l’inverse se produit. Hasard ou calcul ?
Déjà, dans le PLU ( Plan Local d'Urbanisme) de 2011, sous prétexte de rendre le logement accessible, l’idée avait été de doubler la constructibilité pour diviser en deux le prix des terrains, et inévitablement leur valeur avait doublé. Premier raté.
Prix des terrains, aujourd’hui la mairie multiplie les achats à 200, 500, voire 1000 €/m², alors que quand une opportunité à 90€/m² s’est présentée, on n’a pas préempté. Et qu’on s’y retrouve avec des appartements proposés à 8000€/m², alors que la « charge foncière » (coût du terrain) n’y représente que 10 ou 20 000€, même en BRS.
De plus, à force de stocker des surfaces « pour l’avenir », alors que les besoins de logement sont immédiats, la collectivité se retrouve à posséder 4 ou 5 hectares à deux pas du centre, qui non seulement ne sont pas urbanisés, mais en plus ne sont plus cultivés et sont livrés aux sangliers et aux herbes de la pampa.
Côté particuliers, de nombreux propriétaires nous rapportent que leur projet de construction sur des terrains familiaux sont retoqués pour des considérations étranges ou équivoques. Exemple, un funeste panneau « interdit aux plus de 3t5 » met en péril les projets de vie de 9 familles de Bidartars !
Mais les mesures les plus contradictoires sont apparues dans le projet de modification du PLU, ourdi dans le secret depuis 3 ans et exposé à la va-vite en plein été.
Schématiquement, en zone urbaine, là où le SCOT (Schéma de cohérence territoriale) proclame logiquement qu’il faut densifier, on diminuerait les hauteurs de bâtiment et multiplierait les contraintes pour moins construire.
Ensuite, en secteur pavillonnaire, les obligations de logements sociaux projetées … interdiraient de facto la division de villas entre 3 enfants, les livrant immanquablement à de riches acheteurs, et de plus elles rendraient l’équation impossible aux promoteurs qui ne logeraient plus personne.
Enfin en zone rurale, plus aucune division du bâti existant ne serait possible, mais on aurait le droit de faire des piscines : voilà qui flécherait directement en résidences secondaires d’anciennes fermes, qui autrefois abritaient 15 ou 20 personnes et où on pourrait loger jusque 5 familles.
Pourquoi tant d’incohérences ? Mystère.
Cependant, malgré le manque d’information ou d’intérêt, voire les critiques ou quolibets, inlassablement, nous révélerons ces contradictions, comme tout indispensable contre-pouvoir.
Bonne fin d’année !
Jeanne DUBOIS, Michel LAMARQUE
20/11/2023
Tribunes libres Septembre 2023
Groupe Demain Bidart - Bihartean
UNE SAISON TOURISTIQUE EN DEMI-TEINTE.
Une raison malgré tout de se réjouir : aucun touriste n’est mort de faim à Bidart ! Preuve que notre zone commerciale, surdimensionnée pour les 7000 bidartars que nous sommes, est suffisante pour répondre aux besoins de la population estivale. Mais pourquoi agrandir cette zone commerciale ? Le maire a forcément une bonne raison. Eh bien oui : « Parce que c’est la dernière fois, après ils ne pourront plus ! (sic)» Voilà un argument que les shadoks n’auraient pas renié. Sans rire ! Avec des élus complaisants prêts à contourner leur propre PLU, il n’y a pas de limite à l’expansion de la grande distribution : monter d’un étage, creuser un parking, rien ne les arrête.
Grande distribution : les grandes manœuvres. Intermarché a déjà augmenté de 40% sa surface alimentaire. Pour le moment, Lidl rend service aux plus modestes avec une offre de prix abordable, mais vise à augmenter sa surface de 40% avec une montée en gamme. Picard s’est implanté. Jardiland qui diversifie de plus en plus son offre y compris sur l’alimentaire, prévoit de couvrir une partie de sa surface de vente. Tous visent le secteur alimentaire qui génère les meilleures marges.
S’il est difficile d’imaginer se passer de la grande distribution, il est nécessaire de limiter son appétit sans limite, pour favoriser les circuits courts émergents et les commerces de proximité.
Dakigun bezala, banaketa handiak ez du gauza handirik ekartzen lurraldeari, sortzen diren finantza fluxuak zerga hiztuntasunerako holdingetarat bideratzen dituelako.
La vision de la grande distribution pour Bidart : exploiter toujours plus de mètres carrés pour produire plus de cash, en faisant venir plus de clients et plus de voitures sur une RD810 déjà saturée.
La vision de notre maire pour Bidart ?
Côté vitrine : livraison des commerces de la place à vélo et des parkings publics payants, une photo devant la ferme expérimentale de la CAPB à IZARBEL, des incantations pour une poissonnerie et une boucherie sur le bourg, des pistes cyclables de loisir, la carte postale du littoral renaturé.
Côté arrière-boutique : tapis rouge pour la grande distribution, le problème de la qualité de l’eau non résolu, des espaces naturels sensibles transformés en piste cyclable sans étude préalable de la géologie et de la biodiversité (bois Contresta), multiplication des 38 tonnes pour livrer sur la zone commerciale, des parkings privés gratuits et agrandis, une RD 810 où règne le bitume et la voiture, des ilôts de chaleur urbaine qui s’étendent, la multiplication de quartiers dortoirs sans vie.
Laissons les shadoks résumer cette vision : « Avec un escalier prévu pour la montée on réussit à monter plus bas qu’on ne serait descendu avec un escalier prévu pour la descente. »
↘ ISABELLE CHARRITTON - DENIS LUTHEREAU
Groupe Bidart de bon sens
EN CATIMINI
Dans les livres d’école, on raconte que la démocratie se déroule sur la place publique, que les débats sont ouverts et transparents, dans le but de faire émerger les meilleures solutions.
Dans la réalité française, trop de grandes décisions y sont prises dans de petits bureaux, et c’est la communication (ou le matraquage) qui remplace le débat.
Bidart ne déroge pas à ce constat.
Sur le programme Source Royale, on sait déjà que la mairie a discrètement laisser filer dans les pattes d’un promoteur, 1,6 hectare constructible à 90 €/m². Et que d’un autre côté, aux Trois couronnes, on bouscule des Bidartars pour les forcer à vendre 0,5 ha (certes 10 fois plus cher), pour un projet sur lequel on fait semblant de consulter alors que la décision est déjà prise.
Au même titre à l’Uhabia, alors que la coûteuse concertation « 360 » n’est pas achevée, on a brûlé argent et pétrole pour enlever aux Bidartars leur petit coin secret des Embruns, pour y installer une fausse nature, avec des dunes livrées en camion diesel. Alors qu’à Erretegia, on a encore fait raser une surface supérieure de vraie végétation centenaire, qui servait de puits de carbone et tenait les falaises.
On pourrait s’attarder sur des points non débattus en Conseil municipal, 200 k€ de nouvelles études pour le parking des Embruns, ou 800 k€ pour la vidéo-surveillance, total 1 million d’euros de lignes budgétaires sans débat, plus que pour le social !
Sans parler de la modification « n°3 » du PLU, un document essentiel pour le logement et l’habitat à Bidart.
Nous n’avons jamais rien su de cette procédure pourtant engagée depuis mars 2020, l’enquête publique n’a même pas été annoncée dans le Bidart Infos de juin, une seule annonce presse pendant les Fêtes de Bayonne, un seul panneau jaune posé sur la porte de la mairie et invisible à ses heures de fermeture, 4 dates avec la commissaire-enquêtrice, dont une seule après la diffusion de ce magazine de rentrée, ce sera le lundi après les Fêtes d’automne !
Une performance inédite pour cacher la poussière sous le tapis.
Sans parler de notre alerte par voie de presse, qui s’est transformée en opération de communication de la mairie ! Un vrai métier.
Bien entendu, nous sommes intervenus auprès de la CAPB, porteuse légale du projet, pour tenter de décaler l’enquête publique, et en tout état de cause nous faisons une analyse attentive du projet. Agir sur la forme autant que sur le fond, mais aussi voir plus loin.
Car quand de grandes décisions se prennent dans de petits bureaux, notre démocratie recule.
Et c’est pourquoi nous sommes plus que jamais engagés.
Dans le bon sens. Pesta on !
↘ JEANNE DUBOIS, MICHEL LAMARQUE 21 AOÛT 2023
Tribunes libres Juin 2023
Groupe Demain Bidart - Bihartean
En plein milieu de mandat, notre maire, pris d’une crise d’ écologite aigüe, a fait élaborer un plan de 315 actions auxquelles nous avons été invités à ne pas participer. Debria sar balakio ! Il n’y manque plus que les rogations pour protéger les récoltes des catastrophes climatiques, comme les pratiquait encore l’abbé Iturria dans les années 70 à la croix d’Hargin Etxeberri. Il est peu probable que ce plan soit achevé sur la deuxième moitié de mandat, mais il est vrai que notre Emmanuel (« Dieu parmi nous », en hébreux ancien) a tout pouvoir sur les créatures animées et inanimées de notre commune. Nous avons néanmoins voté favorablement. Evoquant en conseil municipal l ’absence de référence aux îlots de chaleur urbains (parkings, zone commerciale, place Atchoarena, RD 810), nous avons été surpris d ’entendre notre maire parler d’un effet de mode pour un phénomène pourtant établi scientifiquement dès 1820 à Londres par Luke Howard. Les surfaces minéralisées ou bitumées réchauffent localement l’atmosphère ainsi que le climat et ont un effet néfaste sur la santé (canicule 2022 : 10 620 décès supplémentaires en France). Il est vrai qu’il n’a fait que 45°C le 18/06/22 à Bidart. Les constructions avec balcon sur asphalte et gaz d’échappement se multipliant, nous demandons que priorité soit donnée à la RD 810, aux 2,4 km de pistes cyclables, aux 6 km de trottoir et aux 1500 arbres prévus par le plan. L’arbre est le moyen le plus efficace de rafraîchir les surfaces et purifier l’atmosphère. La renaturation des lieux de vie est urgente.
Un sujet nous inquiète : l’aménagement prévu des zones humides, espaces naturels sensibles. Les zones humides basses (vallée Uhabia, Errotaberria, Ilbarritz) permettent l’expansion des eaux lors d ’épisodes pluvieux intenses et sont des réservoirs de biodiversité. Le talus boisé de Contresta fixe une structure géologique instable identique aux falaises qui s’effondrent à Erretegia, il filtre les eaux polluées des parkings et de la RD 810 avant qu’elles n’atteignent l’Uhabia. Le couvert végétal absorbe le ruissellement des eaux et protège de l’ érosion ce secteur surplombé par une route et des maisons construites sur une zone de risque moyen de retrait-gonflement
des argiles. Aménager et favoriser le piétinement fragilisera la végétation, aggravera l’ érosion et l’instabilité géologique ainsi que la migration des espèces animales.
Si, sur un malentendu, nous étions consultés, nous nous réservons le droit de ne pas voter certaines actions, selon les modalités de mise en œuvre. Les enjeux climatiques et écologiques obligent à l’ efficacité. L’heure n ’est plus aux bons sentiments ni aux actions symboliques pour la carte postale.
Zaharrek erraiten zuten bezala : « Hanitz hitzemaileari guti fida hadi »
↘ ISABELLE CHARRITTON – DENIS LUTHEREAU
Groupe Bidart de bon sens
IL EST UN COIN DE FRANCE
Au privilège d’habiter Bidart, nous avons chacun pu récemment rajouter la chance de voyager dans les quatre directions, par-delà collines, montagnes ou océan. Et de porter un nouveau regard sur notre commune et notre région.
Au premier coup d’œil, alors qu’il y a tant d’étendues fadasses sur terre, Bidart est le balcon idéal pour admirer le spectacle de la rencontre entre Pyrénées et Atlantique. Une beauté qui attire, et dont chacun doit pouvoir profiter : l’augmentation de la population semble donc inéluctable, mais il faut savoir la gérer, en protégeant nos paysages, sans ostraciser l’arrivant ni folkloriser l’habitant.
Et puis il y a le climat : alors que les alertes sur son dérèglement se multiplient ici et là, notre région semble toujours un petit peu plus à l’abri, tempérée hiver comme été grâce aux bienfaits du relief et de l’eau. Sans crier victoire, il faudra donc savoir valoriser notre douceur, comme nos précipitations.
Sur le vivre-ensemble, alors qu’ailleurs des sociétés se dérèglent, ou que des services publics s’étiolent, nous avons la chance de vivre en paix, en sécurité, de pouvoir nous exprimer ou voter, comme d’accéder aisément à la santé, l’éducation et la culture. Veillons à ce que cela dure ! Economie, longtemps pauvre et terre d’émigration, le Pays basque vit aujourd’hui une croissance inédite, qu’il faut savoir accompagner, sans la présumer infinie et tout en arrondissant ses excès (tensions sur le logement, la circulation, l’aménagement du territoire).
Dans un monde où une mono-culture autour de la consommation de masse cherche à s’imposer, vivons fièrement nos cultures et langues locales, sans les croire ni supérieures ni éternelles, mais si savoureuses à pratiquer et exaltantes à défendre.
Bref, Bidart et notre région ont toutes les cartes en main, y compris les moyens budgétaires, pour que chacun d’entre nous, de toutes origines ou conditions, puissions tous y vivre encore mieux.
Des idées abondent dans notre programmes de 2020, nous les avons remises en ligne sur notre site bidart2 .net.
Toujours de bon sens !
↘ JEANNE DUBOIS, MICHEL LAMARQUE 23 MAI 2023
Tribunes libres Mars 2023
Groupe Bidart au coeur - Bidarte bihotzetik
Depuis 2008 et les dizaines de Bidart Infos réalisés pour informer régulièrement les Bidartars sur la vie de leur commune, nous n’avions jamais utilisé le droit de la majorité municipale, identique à celui de l’opposition, de publier une tribune libre politique.
Et nous avions choisi de ne jamais répliquer aux attaques répétées et récurrentes de l’opposition. Considérant que les Bidartars méritaient mieux que d'incessantes polémiques.
Cependant, pour la première fois en 14 ans, nous avons décidé collectivement que trop c ’était trop. Et considérant qu'une clarification devait être apportée sur le fond, face à des prises de position contradictoires, nous avons exposé dans le dernier numéro notre vision et notre analyse du projet "Source Royale".
Ce véritable projet de quartier, auquel nous croyons, après y avoir travaillé depuis plus de 3 ans avec la propriétaire du terrain et son acheteur, nous le défendons avec détermination, tant il nous semble emblématique des enjeux majeurs pour Bidart et les Bidartars : logements à prix accessibles, avec une partie pour les étudiants,
mobilités douces, rénovation et amélioration de l’ offre commerciale existante avec le retour d’un magasin de bricolage tant réclamé, traitement architectural et paysager de l’ensemble du projet, création d’une crèche, etc.
Nous avons bien entendu relevé les propositions incohérentes ou irréalistes de l’opposition, qui demande pêle-mêle 100% de préemption publique et de logements sociaux ici, mais pas ailleurs, le retour d’un magasin de bricolage, pas ici, mais ailleurs, encore plus de logements que les 140 programmés, mais avec moins de circulation et moins de stationnements dans ce quartier...
Bref, un florilège de contradictions, dont nous préférons vous épargner la liste exhaustive. Nous sommes dans un pays de droit. Les voies de recours qui ont été engagées seront examinées par les juges compétents. Ceux-ci diront si ce projet peut-être finalisé dans l’ état de son dépôt actuel, ou s’il doit être modifié, et sur quels points.
Dans un Etat de droit, la légalité d’un projet urbain ne se discute pas par le biais d’affirma-
tions tonitruantes et contradictoires, mais par la vérification juridique du respect des règles en vigueur. En conséquence, nous ne répondrons plus aux polémiques politiciennes systématiques entretenues par les groupes d'opposition. Chaque jour dans la conduite des projets, c'est l’intérêt général de notre commune et de ses habitants qui nous guide.
Les Bidartars nous témoignent leur confiance : nous leur en sommes humblement redevables, et infiniment reconnaissants.
↘ EMMANUEL ALZURI, MARC BERARD, MARYSE SANPONS, GÉRARD GOYA, CHRISTINE CAYZAC, FRANCIS TAMBOURINDEGUY, MABEL ETCHEMENDY, MARC CAMPANDEGUI, CLAIRE MARJAK, CHRISTIAN BORDENAVE, PIERRE ESPILONDO, JEAN-PHILIPPE OUSTALET, FLORENCE POEYUSAN, SOPHIE VALDAYRON, SÉPHANIET MICHEL, AMAIA ETCHELECOU, CHRISTINE CALEN, PANTXO ITHURRIA, FABIENNE LAUTIER-ROY, PIERRE DAGOIS, LAURENT BRIAULT, ERIC IRASTORZA, SOPHIE DUFIET, MANUEL PORTET, ALEXANDRA BOUR
Groupe Demain Bidart - Bihartean
“QUI NE PEUT ATTAQUER LE RAISONNEMENT ATTAQUE LE RAISONNEUR.” PAUL VALÉRY
Le dernier Bidart Info comporte une tribune libre de la majorité municipale faite de contre-vérités et d’attaques personnelles au sujet du projet SOURCE ROYALE : une famille d’ élue attaquée pour faire taire des opposants, une pratique de régime pour le moins autoritaire, des élus accusés d’avoir engagé une action judicaire Or ces 2 élus se sont simplement associés à un recours gracieux des riverains. Même rédigé par un avocat en raison de la complexité du projet, cela n’est pas une action judiciaire mais un simple courrier au maire. Celui-ci aurait pu jouer un rôle de médiateur entre les riverains et la grande distribution ; il a choisi ces derniers contre ses administrés et le petit commerce. Une fois de plus les pensées de l’opposition sont interprétées et déformées Pour rappel : nous sommes favorables aux logements sociaux, étudiants, à la mini-crèche. Nous demandons des lieux de vie pour ce quartier : équipements publics, lieux de convivialité, ainsi qu’une vraie prise en compte des riverains impactés mais certainement pas une extension de grandes enseignes commerciales Rappelons les faits. Le PLU ne permet pas une extension de la zone commerciale, en raison du taux de pleine terre à respecter (20%). Le maire a élaboré un montage associant extension de la zone commerciale et construction de logements pour contourner arithmétiquement cet obstacle. Résultat : seulement 12% de pleine terre en zone commerciale. Cela crée des impacts environnementaux graves à long terme sans qu’aucune étude environnementale n’ai été menée. Rien non plus en matière d’éco-construction (pas de bâtiments basse consommation ou à énergie positive !) Seulement un projet « pervers d’un autre temps » Tout cela n’est qu’ écran de fumée, ou plutôt à Bidart, encre de chipiron Autre fait : le terrain a été vendu en 2019. Si le maire n’ avait pas perdu son temps dans ce montage juridique aberrant, les logements sociaux seraient déjà construits et habités. Enfin pour les chiffres : un terrain de 16452 m² vendu au promoteur AEDIFIM pour 1,5 M€, sur lequel on construit 8200 m² de logement, des aménagements pour 1 450 000 €. Le coût qui en découle pour le foncier est très faible : 360 €/m² à comparer au coût moyen du foncier pour le logement social en France qui est de 460 €/ m² (Etude Banque des Territoires 2020). Un énorme cadeau au promoteur immobilier qui vend des appartements à prix libre à 7-8000 €/ m² (480 000 € pour un appartement de 60m²). Un foncier bradé sur lequel le maire n’a pas fait préemption : pourquoi ? Il aurait pu faire un programme 100% logements sociaux ou à prix maîtrisé.
Peu importe les jets d’encre, les bidartar savent pêcher le chipiron depuis longtemps
↘ ISABELLE CHARRITTON – DENIS LUTHEREAU
Groupe Bidart de bon sens
CELUI QUI DIT LA VÉRITÉ …
« … doit être exécuté », chantait le poète.
Navrante application à Bidart où l’opposition est ostracisée dans le magazine municipal, ou encore scientifiquement éradiquée de la vie publique.
Nous avons dû faire mouche en dénonçant les contradictions de la politique du logement : au Centre, tenter de bousculer de paisibles habitants pour un projet inconnu, mais à Contresta, laisser un promoteur acheter un immense terrain à 90 €/m2, alors qu’une préemption publique s’imposait.
Mesures de rétorsion, mise à l’écart des manifestations publiques (vœux, repas des aînés …), dénigrement dans la presse ou ailleurs, un comportement désolant au regard de l’actualité internationale et des attaques contre les démocraties.
Comment brandir les gadgets de la démocratie participative ou d’un Conseil d’enfants, quand on dédaigne les représentants élus par 30% des Bidartars ?
Le projet « Source Royale » est contesté car au delà des apparences, il est peu adapté aux enjeux actuels de logement, urbanisme, écologie ou mobilités ... Alors qu’avec une opération publique plus créative et concertée, on aurait pu déjà y loger beaucoup plus de Bidartars, sans gêner le voisinage ni favoriser grande distribution ou promoteurs. Après avoir participé au simple recours amiable de 20 riverains, nous proposons un contre-projet, la « Bastide Contresta » en ligne sur bidart2 .net.
Écouter, contrôler, vérifier, dénoncer et proposer, c’est ainsi que nous orientons notre travail d’opposants bénévoles sur les grands dossiers de Bidart.
Par exemple pour Les Embruns, qui représentent 100 emplois et 100 ans d’histoire médicale, nous proposons, afin d’éviter tout risque de spéculation foncière en cas de nouvelle crise, le reclassement des bâtiments au PLU, de UA « constructible » vers UE « santé ».
Et puisque nous sommes déjà arrivés à mi-mandat, comment exprimer notre ressenti en très peu de mots ?
A notre idée, la crise Covid a accéléré le changement « systémique » de Bidart, mais a aussi rempli les caisses de la commune (droits immobiliers, taxe de séjour, surtaxes).
Or avec beaucoup de moyens et un cumul de pouvoirs inédit, on aurait pu au moins espérer de beaux dossiers rondement menés … Malheureusement rien de cela, l’équipe en place (parfois depuis près de 30 ans) patine sur des projets dispendieux (1 million pour la salle du Conseil utilisée 5 soirs par an, 2 millions pour le théâtre sans améliorer sa capacité), et pendant ce temps des Bidartars qui ne se sentent plus chez eux et des falaises qui s’effritent. Et une campagne de communication permanente et tous azimuts pour marteler que tout est formidable. Quel dommage, on pourrait tellement mieux faire !
↘ JEANNE DUBOIS, MICHEL LAMARQUE , 13/02/2023
Tribunes libres Décembre 2022
Groupe majoritaire Bidart au coeur - Bidarte bihotzetik
L'INTÉRÊT GÉNÉRAL DES BIDARTARS : NOTRE COMBAT QUOTIDIEN
Le Pays Basque échappe chaque jour un peu plus à ses habitants exclus d’un marché immobilier hors de contrôle. Nous connaissons tous un proche plongé dans le désarroi faute de pouvoir se loger convenablement.
Déterminés à défendre l'intérêt général de Bidart et des Bidartars, nous avons fait le choix d’imposer des règles (les plus strictes de notre Pays Basque) en matière de construction de logements et de mixité sociale, afin de permettre l’installation de familles ou de jeunes de Bidart. Et nombreux sont ceux qui peuvent témoigner d’avoir pu rester sur leur commune grâce à ces logements : résidences Haritzaga, anciennes écoles, Xabadenia, Gracien, Atchoarena, et tant d'autres,…
Nous nous sommes émus il y a quelques semaines de la posture des élus de l’opposition qui tentent de barrer la route aux efforts que nous fournissons, en remettant en cause l’opération d’aménagement Source Royale.
Deux élus de l'opposition, voisins de ce projet, se sont associés à une procédure juridique pour tenter de l’annuler.
Par cette initiative, ils s’opposent à la création de 74 logements à prix maîtrisés destinés à accueillir des familles majoritairement de Bidart, or vous êtes déjà très nombreux à postuler sur ce projet. Ils s’opposent à l’installation d’une micro-crèche devant répondre à l’insuffisance de modes de garde. Ils s’opposent à l’installation d’une moyenne surface de bricolage, après avoir manifesté contre sa fermeture en 2020, et à la revalorisation des commerces déjà existants. Ils s’opposent à la création de 40 logements étudiants, pourtant si essentiels aux élèves de l’ESTIA notamment.
Plus incroyable encore, l'un a engagé un recours visant à faire annuler une délibération qui acte la participation, par le constructeur et les commerces, de 1,3 millions d’euros pour l’aménagement tant attendu des routes, trottoirs et pistes cyclables nécessaires au quartier. Il devient ainsi probablement le seul élu de France à préférer que l’argent du contribuable serve des intérêts
privés. L'autre, dont la famille a permis l'installation du Lidl en lui vendant le terrain, conteste aujourd'hui sa rénovation.
Faire du militantisme un jour pour le logement des jeunes et des familles, pour plus de justice sociale, pour du commerce accessible à tous, et œuvrer le lendemain pour l’empêcher, c’est tout leur programme.
Ces actes nous révoltent et resteront dans les mémoires.
↘ EMMANUEL ALZURI, MARC BERARD, MARYSE SANPONS, GÉRARD GOYA, CHRISTINE CAYZAC, FRANCIS TAMBOURINDEGUY, MABEL ETCHEMENDY, MARC CAMPANDEGUI, CLAIRE MARJAK, CHRISTIAN BORDENAVE, PIERRE ESPILONDO, JEAN-PHILIPPE OUSTALET, FLORENCE POEYUSAN, SOPHIE VALDAYRON, SÉPHANIET MICHEL, AMAIA ETCHELECOU, CHRISTINE CALEN, PANTXO ITHURRIA, FABIENNE LAUTIER-ROY, PIERRE DAGOIS, LAURENT BRIAULT, ERIC IRASTORZA, SOPHIE DUFIET, MANUEL PORTET, ALEXANDRA BOUR
Groupe Demain Bidart - Bihartean
SOURCE ROYALE : UN PROJET PERVERS D’UN AUTRE TEMPS
Depuis 6 ans, le maire travaille sur un projet liant la construction de logements sur la zone Contresta, à l’extension de la zone commerciale. Ce projet d’aménagement global lui permet de contourner les règles du PLU qu’il a lui-même élaboré. La surface de pleine terre de 20% minimum sur la zone commerciale ne sera que de 12%, un immense îlot de chaleur en prolongement de celui d’Intermarché aux arbres squelettiques. Le bâtiment de LIDL sera détruit et remplacé par un immense bâtiment de verre, climatisé, posé sur un parking dont les 19 arbres seront abattus. On aggrave le réchauffement climatique Déjà en 2014, le maire a modifié le PLU pour permettre l’agrandissement d’INTERMARCHE. Résultat : en 2017 une étude de marché démontre qu’une halle n’est pas viable sur la place en raison d’une zone commerciale surdimensionnée. Cette nouvelle extension condamne le petit commerce dans les autres quartiers de Bidart
En 6 ans, le maire aurait eu le temps de consulter son conseil municipal, la commission urbanisme, l’association des commerçants, les riverains, de faire une étude hydrogéologique sérieuse de ce site d ’où naît la source Contresta : Il ne l’a pas fait. Une étude environnementale bidon a été réalisée : notamment, des observations ponctuelles de la faune et de la flore, le 23 janvier 2022, en plein hiver !! Rien sur la couche géologique instable du site, rien sur le ruissellement de l’eau polluée des parkings jusqu’à l’Uhabia, rien sur l’effondrement de la RD 655 en contrebas, rien sur l’impact des événements climatiques extrêmes sur le socle géologique Un quartier de 500 habitants va naître, sans le moindre équipement public (espaces verts, salle commune), ni lieu de convivialité permettant aux habitants de tous âges et catégories sociales de se rencontrer. Lorsqu’on ne trouve pas d’autre moyen pour défendre un projet que de diviser les bidartars et dénigrer publiquement des personnes, c’est que le travail a été mal fait N’est-il pas normal et légitime que des citoyens, quel qu’ils soient, y compris les élus mis devant le fait accompli, sans aucune concertation, se posent des questions sur le bien-fondé d’un tel projet ?
Comment peut-on, en 2022, sous le prétexte fallacieux de la nécessité non contestable de produire de nouveaux logements notamment sociaux, permettre à la grande distribution de créer plus de 1400 m 2 de surface de vente et d’artificialiser les sols au-delà de la réglementation ? Face au passage en force sur un travail bâclé et déniant la démocratie. Nous demandons au maire d’abandonner l’extension de la zone commerciale, de tenir compte des riverains impactés, de prévoir des équipements publics sur ce nouveau quartier pour le bien de ses habitants
↘ ISABELLE CHARRITTON – DENIS LUTHEREAU
Groupe Bidart de bon sens
LOGEMENT, À DEUX VITESSES
L’ enjeu du logement pour tous est une urgence sociale indéniable, mais aussi un espace pour les manœuvres électoralistes, les mesures autoritaires, ou les profits insolents. D’où l’intérêt du regard attentif et clairvoyant d’une opposition. A Bidart deux projets immobiliers d’envergure soulèvent des interrogations, au Centre et à Contresta.
Au Centre, le maire a décidé de gérer lui-même le projet de Maison de santé imaginé par les professionnels, et a déjà racheté deux maisons à cet effet.
De plus, alors qu’elle possède déjà 80% des terrains, la mairie a placé une mesure administrative (ZAD) sur des villas alentour, et pour financer ces futurs rachats, elle est allée puiser des fonds d’État destinés aux petites villes en déshérence. Bref utiliser la solidarité nationale pour forcer la main de paisibles Bidartars. Pour quel projet ? Pour le moment, un cabinet de conseil est chargé de choisir d’autres cabinets de conseil pour réfléchir au projet. On n’est pas près de s’y loger.
Or si besoin, nous offrons à la majorité nos propositions de 2020 : sans exproprier personne, aménager le parking église avec un stationnement enterré (utile à la place et au centre médical) et une halle multi-fonctions (gymnase, demi-trinquet, salle des fêtes, marché couvert,…), pour ramener des fonctions sociales et une nouvelle centralité à la Place. Voire même une maison des associations.
Ou encore pour le lavoir, des idées lancées dès 2008 : décaisser la surface pour empiler un vaste parking, une grande surface et une seconde place entourée de logements, un projet à moyen terme à faire financer par le privé, à préparer sur un mandat avant de le proposer au vote des Bidartars.
A Contresta, il nous a fallu attendre l’accès à tous les documents (250 pages de PA, PC, PUP, DECC), et longuement converser avec les voisins opposés au projet, pour en saisir toutes les incohérences.
En réalité le programme de logements est prétexte à une vaste opération d’urbanisme commercial, en contradiction avec les exigences en-
vironnementales actuelles, sur une RD 810 non aménagée et au long d’une allée de platanes centenaires non protégée au PLU. Et au détriment du centre.
Et quand on apprend sur internet le prix de vente extrêmement raisonnable des terrains, consenti par une vieille famille de Bidart au nom du logement, on peut se demander pourquoi ici la mairie n’a pas acheté elle-même pour faire une opération 100% publique au profit de l’habitat local.
Alors pourquoi donc « nationalisation » d’un côté, et « privatisation » de l’autre ? En attendant de comprendre nous allons déjà essayer de faire protéger les platanes.
Bonne fin d’année !
↘ JEANNE DUBOIS, MICHEL LAMARQUE 14 NOVEMBRE 2022
Et retrouvez-nous sur notre site internet : bidart2.net
Septembre 2022
Expression du groupe minoritaire "Bihartean - Demain Bidart"
Tribune non communiquée.
Expression du groupe minoritaire "Bidart de bon sens"
Tensions
Drôle d’époque où des tensions que l’on croyait révolues reviennent par l’Est : le rapport de forces tourne à la brutalité, l’accumulation de pouvoirs et richesses remplace l’opinion, on manipule le peuple et contrôle les médias, et il est banal d’accuser autrui de ses propres travers.
À Bidart, c’est malheureusement une nouvelle contrainte, plutôt qu’une solution, qu’on semble systématiquement tenter d’opposer à chaque problème.
Difficulté à gérer l’afflux touristique, on rend les parkings de plages payants, y compris à des moments de faible affluence.
Face à l’impopularité ou l’impréparation de la mesure, qui suscite de regrettables dégradations, on brandit la menace de la vidéo-protection.
Problème de logement, on monte une usine à gaz juridique « ZAD église 3 couronnes » pour évincer des Bidartars de chez eux et en loger d’autres, alors que la mairie maîtrise 80% des terrains du secteur (parkings église et lavoir) et qu’elle pourrait sortir un projet sans délai ni expropriation.
Perte de centralité de la Place suite à sa gentrification, on chipe le projet de Maison de santé aux professionnels qui la portaient en toute compétence.
Et la liste est innombrable de Bidartars à qui l’on impose ou refuse une autorisation administrative et que l’on défie d’aller jusqu’au procès, ce que très peu osent, à moins d’actions cavalières ou de lourdes procédures.
Gérer chaque problème ou erreur par une nouvelle contrainte n’est pas dans notre idée de la vie à Bidart.
Car ici l’argent ne manque pas, encore plus avec les taxes sur l’immobilier. Alors qu’il y a tant à faire de simple, peu coûteux et efficace pour le bien-être de tous (des arbres !), la majorité semble déjà enfermée dans les manœuvres de prochains scrutins. A preuve ces conseils municipaux qui se raréfient, et ces projets qui tournent en boucle sans avancer…
Face aux tensions, privilégions les solutions ! Bonne rentrée…
Jeanne Dubois, Michel Lamarque
16/08/2022
Point vert : à Erretegia il y avait de l’herbe et l’ombre des arbres, mais depuis sa ruineuse « renaturation » ce sont des champs de cailloux. Encore bravo.
En sommet de falaise, un héroïque figuier a été arraché pour des herbacées sur roche volcanique. Suite à notre réclamation, son coûteux remplaçant n’a jamais pris. Prochaine menacée, la sublime allée de platanes derrière Jardiland. Raoni, au secours !
Point bleu : sécheresse ou pas, les douches de plage représentent un coûteux gaspillage d’eau potable depuis des années … et si l’on utilisait, là où c’est possible, les eaux de ces sources qui ont fait la réputation de Bidart ?
Bravo aux Gens de mer de Bidart-Guéthary, ainsi qu’à Alegera, pour continuer à fêter « nos » dates du 15 août. Et puis milesker ainitz Jean-Paul, ongi etorri Rickey-Ito.
Juin 2022
Expression du groupe minoritaire "Bihartean - Demain Bidart"
PARKINGS PAYANTS : A QUOI VA SERVIR CET ARGENT ?
2000 places de parkings, 10 000 voitures à garer par jour. Les parkings payants seront toujours pleins et auront un effet écologique réduit.
Ces parkings vont rapporter environ 700 000 € par an*. (Pour un coût d’équipements de l’ordre de 125 000 € immédiatement amorti)
La dépense de la commune pour améliorer la mobilité douce avec développement de navettes gratuites couvrant seulement la moitié de la Commune : 65 000 €. Certains bidartar iront à la plage gratuitement et d’autres en payant.
L’effort consenti par la commune au bénéfice des bidartar est très faible.
Bidart a une excellente santé financière. Donc, la question est : à quoi le maire veut-il utiliser les 600 000 € de bénéfice minimum attendu des parkings payants ?
Nous demandons qu’un plan écologique et social soit élaboré pour répondre en même temps aux problèmes liés au changement clima-
tique et aux besoins sociaux des bidartar. A titre d’exemple, la subvention de la mairie au CCAS n’a pas augmenté depuis de nombreuses années (177 000 €), alors que les logements sociaux sont développés, que la population âgée augmente et que le pouvoir d’achat se dégrade à grande vitesse.
Nous maintenons notre demande de gratuité pour les riverains des parkings payants et des navettes gratuites sur toute la commune. Quelle réponse également aux salariés des Entreprises et commerces situés dans ces zones payantes avec un seul abonnement par Etablissement ?
Pour rappel, l’équipe municipale a signé le pacte écologique de BIZI qui prévoit l’élaboration d’un plan de métamorphose écologique sur le mandat. Celui-ci n’a pas encore vu le jour.
Et que faut-il penser de la rapidité avec laquelle le Conseil Municipal s’est retrouvé « sommé » de voter ce dispositif notamment à l’Uhabia alors que les orientations unanimes de la Commission Citoyenne sur ce secteur préconisent la
suppression du Parking de l’Uhabia et que le Parking des Embruns a été évacué du champ de réflexion de ladite Commission … !?
Zer pentsatu herriko etxeko gehiengoak erabaki duen aparkalekueri buruz ? Sekulako diruak emanen ditu…zer egiteko ? Hainbeste autoekin udan gure herrian, aparkalekuak beteak ukanen ditugu, ondotik erabaki horrek ez du ainitz ekarriko ekologiaren alde. Gainera autobus zonbaitzuk urririk izanen dira, bainan ez bidartar guziendako. Gehiengoei galdegiten diegu izenpetu duten BIZIko hitzarmena gauza dezaten, sozial maila kontutan hartuz. Hitza hitz !
(*) 2000 places de parkings à 6 €/jour pendant 90 jours : 6 X 2000 X 90 = 1 080 000 € Hypothèse : taux occupation à 70% = 1 080 000 X 0,7 = environ 700 000 €
↘ ISABELLE CHARRITTON, DENIS LUTHEREAU 16/05/2022
Expression du groupe minoritaire "Bidart de bon sens"
PARKINGS PAYANTS, SORTIR DE L’IMPASSE - IRITZI ZUTABEAK
PARKINGS PAYANTS, SORTIR DE L’IMPASSE
Nous avons finalement voté et militons CONTRE la mesure administrative indifférenciée de mise en paiement des parkings de plage à partir du 15 juin, prétendument pour lutter contre la pollution automobile.
Sans nous opposer au principe général, ce qui serait peu responsable, des précisions et nouveautés nous ont finalement fait pencher vers un NON réfléchi et argumenté. Et les propositions qui vont avec.
En effet, exiger un paiement de mi-juin à mi-septembre, c’est faire subir 3 mois de tracas aux Bidartars, alors que la vraie saison ne dure que 5 semaines et que la navette ne sera en place que juillet-août.
Fermer définitivement les parkings Prince de Galles et Embruns (compréhensible l’été), c’est priver les Bidartars, pendant toute l’année, du luxe inouï d’une promenade familiale gratuite au plus près de l’océan. Ceci sans attendre les conclusions de la commission citoyenne Uhabia 360 … et de plus en privatisant ces coins au profit de scooters et vélos nucléaires !
Limiter le temps de stationnement et donc de baignade à 6 heures (sinon l’amende de 35€ s’applique), c’est nier le principe même de détente et de vacances, qui fait la fierté de Bidart depuis 120 ans. Et c’est lancer des voitures fumantes sur les calmes rues adjacentes, en quête d’improbables places !
Sans parler du voisinage, des salariés du bord de mer (restaurants, golf, écoles de surf …), des marcheurs du sentier du littoral, ou encore de la fragilité juridique de l’impossibilité de payer le stationnement en espèces.
La pollution automobile est certes un enjeu mondial, mais le Pays basque n’est pas une île, ses visiteurs viennent principalement en voiture, dont certaines d’ailleurs sont électriques. Pour nous, il vaut mieux gérer le phénomène (une voiture garée cesse de polluer !), proposer des solutions, et arrêter de culpabiliser les familles qui viennent légitimement tenter de passer de
bonnes vacances, dans une destination qui leur a été survendue durant tout l’hiver.
Nous avons finalement voté et militons CONTRE la mesure administrative indifférenciée de mise en paiement des parkings de plage à partir du 15 juin, prétendument pour lutter contre la pollution automobile.
Sans nous opposer au principe général, ce qui serait peu responsable, des précisions et nouveautés nous ont finalement fait pencher vers un NON réfléchi et argumenté. Et les propositions qui vont avec.
En effet, exiger un paiement de mi-juin à mi-septembre, c’est faire subir 3 mois de tracas aux Bidartars, alors que la vraie saison ne dure que 5 semaines et que la navette ne sera en place que juillet-août.
Fermer définitivement les parkings Prince de Galles et Embruns (compréhensible l’été), c’est priver les Bidartars, pendant toute l’année, du luxe inouï d’une promenade familiale gratuite au plus près de l’océan. Ceci sans attendre les conclusions de la commission citoyenne Uhabia
Un jour (mais pas cette année) il y aura certes un parking relais à Barroilhet, mais pourquoi pas, en attendant, créer un stationnement herbeux payant (10€ la journée eta kitto, cela se faisait il y a 40 ans) sur l’ancien stade à l’Uhabia ? Pourquoi ne pas décaler l’application à 2023, pour prendre le temps de mieux étudier les flux, comme on le fait à Socoa-Urrugne ?
Et puis à Bidart, la principale pollution routière vient de l’autoroute : y limiter la vitesse à 110 km/h serait un bonheur pour tous les riverains jusqu’à la frontière. Sans limiter la durée de baignade. Chiche ?
↘ JEANNE DUBOIS, MICHEL LAMARQUE 16/05/2022
Mars 2022
Expression groupe minoritaire « Bihartean, Demain Bidart »
PARKINGS DES PLAGES PAYANTS : UNE MANNE DE PLUSIEURS CENTAINES DE MILLIERS D’EUROS.
Dire que Bidart est saturée par la circulation automobile en été est une évidence. Lors du conseil municipal du 7 février, le maire a demandé de voter le principe du paiement pour 10 parkings publics dès cet été, dans le but d’inciter à la mobilité douce pour accéder aux plages.
Les chiffres sont édifiants : 300 000 touristes, 2 millions de visiteurs, 10 000 véhicules en stationnement par jour en juillet-août. Les parkings publics débordent, les voitures sont garées dans les rues. Les parkings payants n’y changeront rien.
Le maire ne manque pas de valoriser son action volontariste. A y regarder de plus près, il s’agit de projets embryonnaires aux échéances incertaines : halte ferroviaire, parking relais, aménagement de la RD 810 pour piétons et vélos, plan vélo intercommunal, vélos en libre-service ; Et ce, alors que les résultats des
enquêtes et études en cours ne sont pas encore connues, analysées et encore moins débattues. Le renforcement du PASS UHABIA offrant la gratuité des bus pour les résidents bidartar nous semble être une des solutions les plus appropriées… problème : il est introuvable sur les sites internet de la mairie, de l’office de tourisme et de Chronoplus qui fait état d’une capacité de 50 000 voyageurs en été pour la navette gratuite des plages.
50 000 places de bus, 10 vélos en libre-service à l’Uhabia. On est encore très loin des 2 millions de personnes à transporter.
Les rapports alarmants du GIEC sur le changement climatique appellent à un changement de comportement. Le maire semble beaucoup miser sur le vélo. Manque de lucidité: seuls les sportifs et les téméraires se risquent à prendre le vélo sur Bidart et la multiplication de circuits sécurisés demandera plusieurs années.
Pour un changement de comportement rapide et massif, la marche ne doit pas être trop haute, sinon on aggrave les inégalités : les personnes
à mobilité réduite ou qui ne peuvent pas payer resteront à la maison, les autres continueront à envahir les parkings en payant… et les rues sans payer.
Nous proposons de multiplier par 10 les navettes gratuites et les arrêts afin de transporter 500 000 personnes sur juillet-août et communiquer intensivement sur le PASS UHABIA. Il est encore temps de mettre en place ce service financé par les parkings, d’ici cet été.
Nous avons fait PASO au premier tour de carte en nous abstenant. Un 2 e vote est prévu pour la politique tarifaire. Nous lançons maintenant un HORDAGO à la majorité municipale : nous demandons que ce vote inclue notre proposition. Le maire a toutes les cartes en main pour gagner cette manche. S’il ne relève pas le défi, pas sûr qu’il gagne la partie de MUS qu’il a engagée…dommage pour la planète.
↘ ISABELLE CHARRITTON, DENIS LUTHEREAU 16/02/2022
Expression du groupe minoritaire "Bidart de bon sens"
THÉÂTRE PRÉSIDENTIEL
Dans quelques semaines, les élections présidentielles rendront leur verdict. A notre humble échelle, nous aimerions qu’elles permettent de dénouer un paradoxe français : comment un des pays les plus fiscalisés au monde peut-il avoir des services publics qui se dégradent ? A vos copies !
Ce même souci de bonne gestion nous a fait voter contre le budget 2022 de Bidart.
A nouveau, l’argent y coule à flots, entre autres grâce à la taxe sur les transactions immobilières, une occasion rêvée pour réaliser de beaux investissements durables.
Las, on retrouve des projets calibrés pour être inaugurés 6 mois avant la prochaine élection (le cumul des mandats, un vrai métier !), chipés dans notre programme (un lotissement municipal), ou nationalisés (le centre médical initialement porté par les professionnels de santé).
Ou encore des sommes folles, près de 2 millions d’euros pour le théâtre de 150 places, héritier de la salle de cinéma Family. Celle-ci avait été montée par la paroisse, dans la lignée des salles et patronages d’Anglet, Bayonne, Biarritz, Guéthary, Urrugne … un terrain donné par des voisins, une construction de « castors », des bénévoles pour faire salle comble 50 soirs par an, un vrai succès de culture populaire, de rencontre et de partage. Le modèle s’étant usé, le cinéma a été rétrocédé à la mairie pour une bouchée de pain, et celle-ci ne sait rien y faire d’autre que dépenser 2 millions de travaux, pour passer d’un cinéma de 150 places … à un théâtre de 150 places. Ah, la gestion technocratique !
Après les 10 millions d’euros pour gagner 3 salles de classe, le million du département pour sauver la planète en coupant des arbres à Erretegia, ou bien les trottoirs refaits là où il y en a déjà (alors qu’ailleurs on en manque), Bidart aura multiplié les dépenses qui heurtent
le bon sens, au détriment d’autres actions plus essentielles.
Mais nous ne nous lassons pas de le répéter !
↘ JEANNE DUBOIS, MICHEL LAMARQUE 16/02/2022
NB : nous n’avons pas voté contre le principe du parking payant en bord de plage, une solution éprouvée pour assurer la rotation des véhicules en stationnement. Sachant bien que la rotation des véhicules n’est pas le seul problème car souvent la capacité fait défaut, qu’il ne faut pas toujours culpabiliser les usagers qui seraient ravis de venir à pied s’ils le pouvaient, qu’il serait bon de mieux étudier leurs usages, qu’il faut éviter un report du stationnement sur les rues voisines, ou bien se ruiner à l’achat de parc-mètres, que nous préférons expliquer plutôt que punir, que la « vraie » saison est sur juillet-août, etc etc. A confirmer ou non quand le projet définitif nous sera proposé.
Dernière mise à jour : 21 mai 2024